Lévis, le 15 décembre 2014. – Le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier, et le président du comité des finances et des ressources humaines, monsieur Robert Maranda, ont présenté aujourd’hui les prévisions budgétaires 2015. Ce budget témoigne d’une volonté clairement exprimée en début d’année d’exercer un meilleur contrôle sur les finances municipales. Les efforts déployés ont ainsi permis de limiter la hausse moyenne du compte de taxes à 2,2 %. Ce taux correspond exactement à l’augmentation de l’indice des prix à la consommation entre octobre 2013 et octobre 2014.

« Cette augmentation moyenne du compte de taxes inclut l’ensemble des taux fonciers (taux de base, anciennes et nouvelles dettes, harmonisation) ainsi que les tarifs liés à l’eau, à la gestion des déchets et à l’assainissement. Tout est inclus », a précisé le maire.

« Afin de contenir l’augmentation du compte de taxes au niveau du taux d’inflation, le conseil municipal a dû procéder à un exercice sans précédent de réduction de ses dépenses totalisant 8 M$, incluant les effets du nouveau pacte fiscal transitoire du gouvernement du Québec et une diminution de la croissance de la masse salariale », a indiqué le président du comité des finances et des ressources humaines, monsieur Maranda.

« Nous avons fait en sorte que le nouveau pacte fiscal transitoire n’ait aucun effet sur l’augmentation du compte de taxes des contribuables », a ajouté monsieur Lehouillier. 

Un meilleur contrôle des dépenses

La Ville de Lévis dépose aujourd’hui un budget équilibré de 237,9 M$, en hausse de 6,4 M$ par rapport à l’an passé, soit 2,8 %. N’eût été des efforts de compression de l’ordre de 8 M$ au budget de fonctionnement, le budget de dépenses aurait augmenté de 14,4 M$ (6,2 %) au lieu de 6,4 M$ (2,8 %). Il est à noter que l’augmentation moyenne des dépenses de 2002 à 2014 a été de l’ordre de 5,3 %.

De plus, avec l’objectif de limiter l’augmentation de la dette, la Ville a, pour la première fois en six ans, accru la part des immobilisations payées comptant; cette part passant de 400 000 $ à 2 M$. 

Un développement économique soutenu

Au chapitre des revenus, grâce à de nouvelles orientations et à la mise en place du nouveau Bureau de projets, la Ville a accéléré ses actions visant à maximiser son développement économique. Cette stratégie a permis d’ajouter des revenus de 4,1 M$ provenant de l’augmentation de la richesse foncière.

Ainsi, en matière d’émission de permis de construction, pour les 11 premiers mois de l’année 2014, des investissements de près de 362 M$ ont été enregistrés, comparativement à 316 M$  pour les 12 mois de l’année 2013. Lévis a enregistré la plus importante augmentation de la richesse foncière uniformisée (10,3 %) comparativement à l’ensemble des grandes villes (6,5 %).

« Avec cet exercice rigoureux de réduction des dépenses de 8 M$, combiné à une augmentation des revenus et au maintien du développement économique, et ce, tout en maintenant l’offre de services de qualité aux Lévisiennes et Lévisiens, nous avons réussi à limiter l’augmentation moyenne du compte de taxes à 2,2 % », a déclaré le maire.

Le contrôle de la masse salariale

Un autre élément important de ce budget consiste au contrôle serré de la croissance de la masse salariale. En effet, alors que l’augmentation moyenne de la masse salariale a été de l’ordre de 7,2 % entre 2002 et 2014, elle a été limitée à 1,9 % en 2015. Cette réduction représente une compression de la masse salariale se chiffrant à 4 M$.

Le service de la dette

En 2015, le service de la dette (capital et intérêts) s’élèvera à 41,9 M$, soit une hausse de 900 000 $ (2,1 %). Le pourcentage du service de la dette représente 17,6 % du budget total de la Ville, le tout en respect avec notre politique de gestion de la dette qui a fixé la barre maximale à 20 %. Par ailleurs, en ce qui concerne l’endettement par rapport à la richesse foncière uniformisée, la Ville de Lévis est la moins endettée des 5 villes comparables (Saguenay, Sherbrooke, Trois-Rivières et Terrebonne). L’endettement moyen à long terme par unité d’évaluation à Lévis est de 6 184 $ au 31 décembre 2013, comparativement à une moyenne de 9 249 $ pour l’ensemble des 10 plus grandes villes du Québec. Ces résultats placent donc Lévis au 2e rang des 5 villes comparables et au 3e rang pour les dix plus grandes villes du Québec.

La gestion budgétaire, un exercice permanent et continu

La planification budgétaire est devenue, dès février 2014, un exercice continu et permanent qui a permis au conseil municipal la mise en place d’orientations et d’objectifs de réalisation axés sur les résultats en collaboration avec l’ensemble du personnel.

Le comité des finances et des ressources humaines a tenu 30 séances de travail au cours de l’année 2014 et a rencontré à plusieurs reprises l’ensemble des directions pour convenir des efforts de réduction de dépenses ou d’augmentation de revenus tout en maintenant la qualité des services offerts à la population.

Le nouveau pacte fiscal transitoire

Dans le cadre du rétablissement budgétaire des finances publiques du Québec, le pacte fiscal transitoire, prévoit, pour 2015, des réductions de 300 M$ applicables aux transferts financiers versés par le gouvernement du Québec aux municipalités. Pour la Ville, cette réduction est de l’ordre de 3,1 M$, soit 1,1 M$ au Programme triennal d’immobilisations et 2 M$ au budget de fonctionnement. Afin de ne pas transférer le manque à gagner de 2 M$ aux contribuables, la Ville a choisi de puiser 1 M$ à même son surplus accumulé et 1 M$ dans la réduction de  la masse salariale.

Cet exercice rigoureux a tout de même permis au conseil municipal de mettre de l’avant, dans ce budget, des engagements attendus par la population lévisienne, notamment :

• l’augmentation des budgets pour la réfection de pavage, bordures, trottoirs et les nids- de-poules ;
• le maintien de la collecte des déchets une fois par semaine pendant la période estivale (instauré en 2014) ;
• l’utilisation du nouvel aréna des deux glaces à Saint-Romuald ;
• l’augmentation du financement du transport en commun ;
• l’instauration d’un bureau de projets pour accélérer les projets de développement ;
• l’ajout, en cours d’année, de trois effectifs policiers à la Direction du service de police.

« Bref, ce souci de l’efficacité et de l’optimisation, ce désir de s’ancrer sur les besoins et les préoccupations de la citoyenne et du citoyen, cette rigueur et cette transparence deviennent notre marque de commerce, notre code de conduite », a conclu monsieur Lehouillier.  

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