Lévis, le 18 avril 2017. –  À l’issue d’une rencontre avec les membres du conseil municipal, le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier, a annoncé que la Ville de Lévis se retire du projet d’implantation d’un Système rapide par bus (SRB) entre les deux rives. En examinant le dossier attentivement, les élus sont d’avis que ce projet est devenu difficilement justifiable quant aux bénéfices que la population de Lévis pourrait en retirer.

Il faut dire que, depuis plusieurs mois, le projet de SRB a considérablement évolué si bien que la facture n’est plus la même. Le bureau de projets a exploré diverses options. Même en ramenant le projet à sa plus simple expression, les gains en termes de coûts/bénéfices ne sont plus au rendez-vous pour Lévis, jugent le conseil municipal et la Ville.

« À la lumière des informations disponibles, la trajectoire que prend ce dossier et les coûts qui y sont associés nous éloignent d’un projet acceptable pour les contribuables, la population de Lévis et les usagers. Enfin, un projet de cette envergure commande un niveau d’adhésion très fort. À ce chapitre, force est de constater que selon nous la population de Lévis ne se retrouve pas dans ce projet. Au final, c’est peut-être un bon projet pour Québec, mais ce n’est pas un projet conforme à notre réalité », a commenté le maire Lehouillier au nom des élus du conseil municipal.

Vers des solutions mieux adaptées et plus efficaces
Rappelant que la stratégie de décongestion de Lévis passe par l’aménagement d’un troisième lien entre les deux rives, des améliorations sur les axes routiers existants et une bonification du transport collectif, le maire a rappelé qu’il faudra miser sur l’ensemble des moyens, et éviter de mettre en contradiction l’automobile avec l’autobus. 

Voilà pourquoi le maire a mandaté un comité chargé de finaliser et d’accélérer les projets prioritaires destinés à décongestionner Lévis et à obtenir sa juste part des investissements gouvernementaux qui seront consentis. Le plan reprendra des projets routiers déjà documentés, notamment la reconfiguration de la route 116, et prévoira un réseau de transport collectif renforcé dans une formule qui alliera agilité et efficacité, à l’intérieur de la capacité de payer des contribuables.

« Chose certaine, il y aura une amélioration du transport collectif sur notre territoire avec un projet efficace et moins coûteux pour atteindre les objectifs souhaités. Il est important de préciser que notre retrait ne compromet aucunement le projet sur la rive nord, lequel pourra continuer de voir le jour conformément à la volonté du maire de Québec », a renchéri M. Lehouillier.

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