Communiqué

Rapport financier 2015 de la Ville de Lévis : excédent de fonctionnement de 11,8M$

Lévis, le 10 mai 2016 – Dans son rapport financier déposé hier, monsieur Marcel Rodrigue, directeur des finances et trésorier de la Ville de Lévis, indique un excédent des revenus sur les dépenses de 11,8 M$, soit 5,0 % d’un budget de 237,9 M$ pour l’année 2015. Cet excédent de fonctionnement est lié à des revenus nets additionnels de l’ordre de 3,3 M$ conjugués à des dépenses nettes moindres de 8,5 M$. 

« Dans les dernières années, nous avons démontré aux citoyennes et citoyens que nous sommes à l’écoute de leurs préoccupations et que nous prenons des engagements afin de répondre à leurs attentes. Avec ce rapport financier, nous en faisons encore une fois la preuve de la santé financière de Lévis et d’une saine gestion municipale » a souligné monsieur Lehouillier. 

Plusieurs facteurs expliquent cet excédent budgétaire. D’abord, au chapitre des revenus, la vigueur exceptionnelle du marché immobilier a permis en 2015 d’engranger des revenus additionnels de 2,9 M$ en raison de revenus de taxes et de droits sur les mutations immobilières. Grâce aux efforts des citoyens et citoyennes, la compensation pour collecte sélective a permis de recevoir une ristourne additionnelle de près de 165 000 $. 

Au chapitre des dépenses, il faut noter des économies de 5,0 M$ à l’égard de la masse salariale, de 1,2 M$ pour les opérations de déneigement et de 700 000 $ pour les frais de financement. Grâce à la stratégie de réduction de carburants et du faible prix de ceux-ci, une économie de près de 500 000 $ a été réalisée. 

Avec l’ajout de cet excédent de fonctionnement de 11,8 M$ pour l’année 2015, l’excédent total de fonctionnement non affecté s’élève maintenant à 15,9 M$ au 31 décembre 2015, soit 6,7 % de notre budget 2015. 

L’endettement et la valeur de nos actifs
L’endettement total net de la Ville de Lévis et de ses organismes (Société de transport de Lévis, Régie intermunicipale de gestion des déchets des Chutes-de-la-Chaudière et la Communauté métropolitaine de Québec) s’élève à 386 M$, en hausse de 19 M$ par rapport à l’an passé. Il faut mentionner toutefois que l’augmentation de 36 M$ de la valeur nette des actifs est plus élevée de 17 M$ par rapport à l’augmentation de la dette. Aussi, il faut rappeler qu’au 31 décembre 2014, pour l’endettement sur la richesse foncière uniformisée, la Ville de Lévis se situait au 1er rang (des moins endettées) pour les cinq grandes villes de moins de 200 000 habitants.

En matière d’endettement, la Ville respecte toujours les ratios qu’elle s’est fixés dans la politique de gestion de la dette révisée le 7 décembre 2015, soient :

  • La part du service de la dette sur le budget ne devant pas excéder 20 % (17,6 % en 2015);
  • L’endettement sur la richesse foncière uniformisée ne devant pas dépasser la moyenne de 2,93 % au 31 décembre 2014 des cinq grandes villes de moins de 200 000 habitants (Lévis : 2,30 % au 31 décembre 2015 et 2,29 % au 31 décembre 2014);
  • L’endettement par unité d’évaluation devant être inférieur à la moyenne de 7 670 $ au 31 décembre 2014 des cinq grandes villes de moins de 200 000 habitants (Lévis : 6 865 $ au 31 décembre 2015 et 6 611 $ au 31 décembre 2014). 

Des mesures concrètes pour contrôler l’évolution de la dette
« Même si Lévis se positionne avantageusement quant à son niveau d’endettement sur la richesse foncière uniformisée, en étant en tête de liste des cinq villes comparables, j’ai mandaté le comité des finances et des ressources humaines pour produire un plan d’action au début de 2017 proposant des pistes de solution visant à maximiser le remboursement de la dette à court et moyen terme », a rappelé le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier. 

Concrètement, ces mesures visent à contrôler l’évolution de la dette devra tenir compte des facteurs suivants :

  1. minimiser l’impact sur le fardeau fiscal des contribuables ;
  2. maintenir l’équilibre entre la charge fiscale et les services à la population ;
  3. tenir compte du rattrapage à effectuer à l’égard des infrastructures municipales ;
  4. investir davantage dans des projets générateurs de revenus à court et moyen terme ;
  5. conserver un juste équilibre entre la dette et les actifs. 

D’ores et déjà, nous avons posé déjà posé des gestes concrets afin de limiter la croissance de notre endettement en payant comptant en 2016 des immobilisations à la hauteur de 7,5 M$, dont 4 M$ proviennent de l’excédent de fonctionnement de 11,8 M$ et 3,5 M$ du budget d’immobilisations à même les revenus.

La richesse foncière uniformisée (RFU)
La richesse foncière uniformisée a connu en 2015 une augmentation de 722 M$ pour s’établir à 16,8 milliards (G$), en croissance de 4,5 % en comparaison avec 2014, ce qui démontre l’ampleur de la vigueur économique de la Ville de Lévis. Au cours des trois dernières années, la RFU de la Ville de Lévis a augmenté de 22,8 % par rapport à la moyenne de 17,5 % parmi les 10 grandes villes, ce qui place Lévis au premier rang à ce chapitre. Ainsi, depuis 2002, la richesse foncière uniformisée est passée de 4,7 G$ à 16,8 G$.                                                                                                  

La saine gestion financière, un exercice permanent et continu
« La planification budgétaire à Lévis est devenue, depuis février 2014, un exercice continu et permanent qui a permis au conseil municipal de mettre en place des orientations et des objectifs de réalisation axés sur les résultats, et ce, en collaboration avec l’ensemble du personnel. Le comité des finances et des ressources humaines a notamment pour mandat de proposer au conseil municipal des pistes de solutions visant à assurer une gestion financière respectueuse basée sur la capacité de payer des contribuables lévisiens » a précisé Monsieur Lehouillier. 

Un PTI respecté et réaliste
« Pour une deuxième année consécutive, nous avons proposé à la population une approche réaliste et transparente dans la réalisation du programme triennal d’immobilisations 2015-2016-2017 à la hauteur de 307,2 M$ avec des emprunts nets de 179,3 M$. Il y a deux ans, le PTI 2013-2014-2015 s’élevait à 490 M$ et des emprunts nets de 341 M$ », a déclaré le président du Comité des finances et des ressources humaines, monsieur Robert Maranda. 

Pour l’année 2015, le conseil avait fixé des emprunts nets maximums à la hauteur de 59,9 M$. Grâce à notre gestion serrée combinée à une optimisation des subventions, nous avons terminé l’année avec des investissements de l’ordre de 83 M$  et des emprunts nets de l’ordre de 47 M$. Dans les choix que nous avons dû faire, nous avons axé davantage notre action sur les services directs à la population, la pérennité de nos infrastructures et la nécessité de faire des choix judicieux dans nos investissements », a renchéri monsieur Maranda. 

« Je tiens à remercier sincèrement tous les membres du personnel de la Ville de Lévis pour leur importante contribution et leur collaboration essentielle à la réalisation de nos projets pour l’avenir de Lévis », a conclu monsieur Lehouillier.

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Source :
Direction des communications et du service à la clientèle
418 835-8292

Information :
Zoé Couture, attachée de presse
Bureau de la mairie
Cellulaire : 418 998-7851

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