Lévis, le 14 décembre 2015. – Grâce à une gestion rigoureuse de ses dépenses, à l’efficacité de son personnel et à un développement économique soutenu qui accroît les revenus, la Ville de Lévis respecte encore une fois son engagement de maintenir l’augmentation du compte de taxes près du taux d’inflation. Les efforts déployés ont ainsi permis de limiter la hausse moyenne du compte de taxes à 1,8 %, sous l’inflation projetée de 1,9 % en 2016. 

Cette gestion rigoureuse permettra également à la Ville de Lévis de maintenir le cap dans son programme intensif de réfection des rues et des trottoirs, puisqu’une somme de 7,5 M$ sera dégagée en 2016 à même le budget pour le paiement comptant des infrastructures. 

« Ce budget témoigne d’une volonté clairement exprimée en début de mandat d’exercer un meilleur contrôle sur les finances municipales. Grâce à un important exercice de réduction des dépenses de 6,4 M$, combiné à une augmentation des revenus et au maintien du développement économique, et ce, tout en maintenant l’offre de services de qualité aux Lévisiennes et Lévisiens, nous avons réussi à limiter l’augmentation du compte de taxes », a déclaré monsieur Gilles Lehouillier, maire de Lévis. 

« Cette augmentation moyenne du compte de taxes inclut l’ensemble des taux fonciers (taux de base, anciennes et nouvelles dettes, harmonisation) ainsi que les tarifs liés à l’eau, à la gestion des déchets et à l’assainissement. Tout est inclus », a précisé monsieur Robert Maranda, président du comité des finances et des ressources humaines de la Ville de Lévis. 

Un développement économique soutenu pour accroître les revenus
Au chapitre des revenus, grâce à de nouvelles orientations et à la mise en place du nouveau Bureau de projets, la Ville a accéléré ses actions visant à maximiser son développement économique. Cette stratégie a permis d’ajouter des revenus de 4,5 M$ provenant de l’augmentation de la richesse foncière. L’an dernier, les nouveaux revenus s’élevaient à 4,1 M$. 

Lévis a enregistré une importante augmentation de la richesse foncière uniformisée (RFU) entre 2012 et 2015. Durant cette période, la RFU est passée de 13,7 milliards de dollars à 16,8 milliards de dollars. Cette augmentation de 22,8 % place Lévis au premier rang des cinq grandes villes québécoises de moins de 200 000 habitants, dont la moyenne d’augmentation est de 18,9 %. 

Encore cette année, malgré un ralentissement du marché immobilier, la Ville de Lévis a émis des permis à un rythme soutenu par rapport aux dernières années, pour une valeur de 320 M$ en date du 30 novembre 2015. 

Un meilleur contrôle des dépenses
La Ville de Lévis dépose aujourd’hui un budget équilibré de 246,2 M$, en hausse de 8,3 M$ par rapport à l’an passé, soit 3,5 %. Cette augmentation inclut des éléments bonifiant le niveau de services aux contribuables, notamment :

• L’intégration d’un budget additionnel de 700 000 $ pour l’utilisation du nouveau Complexe 2 glaces Honco dans le secteur Saint-Romuald ;
• L’amélioration de la protection incendie avec les coûts d’opération de près de 500 000 $ à la suite de la construction d’une nouvelle caserne dans le secteur Pintendre ;
• La bonification de 500 000 $, pour une troisième année consécutive, de l’enveloppe dédiée au transport en commun.

Une augmentation significative des immobilisations payées comptant
En 2015, la Ville de Lévis avait amorcé une augmentation significative des immobilisations payées comptant en faisant passer cette enveloppe de 400 000 $ à 2 M$. La Ville franchit un pas de plus en portant ce budget à 3,5 M$ en 2016, ce qui s’inscrit dans ses efforts pour limiter l’augmentation de la dette. De plus, la gestion efficiente de la Ville permet de prévoir un surplus de 7 M$ en 2015, dont 4 M$ seront également affectés au paiement comptant des immobilisations, pour un total de 7,5 M$ en 2016. Ces sommes seront consacrées à l’entretien des infrastructures et à la réfection des rues et des trottoirs. 

Le contrôle de la masse salariale
Encore une fois cette année, la Ville a assuré un contrôle serré de la masse salariale. En effet, alors que l’augmentation moyenne de la masse salariale a été de l’ordre de 7,2 % entre 2002 et 2014, elle a été limitée à 1,9 % en 2015 et à 2,6 % en 2016, incluant les coûts liés à la nouvelle caserne de Pintendre et à l’engagement de nouveau personnel pour Développement économique Lévis. N’eut été de ces deux éléments, la croissance de la masse salariale aurait été limitée à 1,9 % comme l’an dernier. 

La masse salariale occupe une grande partie du budget. Sa part sur le budget était de 46,8 % en 2014, de 46,4 % en 2015 et est de 46,0 % en 2016. En comparaison avec les grandes villes québécoises de moins de 200 000 habitants, la Ville de Lévis compte 8,51 employés par 1 000 habitants, alors que la moyenne est de 8,89. De plus, le ratio des charges nettes de la Ville de Lévis par 100 $ de richesse foncière uniformisée est de 1,65 %, alors que la moyenne est de 2,18 %. 

« Ces données démontrent une fois de plus l’efficience du personnel de la Ville de Lévis. Il n’est donc pas étonnant de constater que les Lévisiennes et Lévisiens expriment un taux de satisfaction de 83 % à l’égard de leurs services municipaux, auxquels ils accordent une note moyenne de 7,7 sur 10, ce qui est supérieur à la norme de la firme de sondage Léger pour les villes de 150 000 habitants et plus, qui est de 7,3 sur 10 », a ajouté monsieur Lehouillier. 

Le nouveau pacte fiscal
L’an dernier, les villes ont dû composer avec l’annonce, par le gouvernement du Québec, d’un pacte fiscal transitoire visant un retour à l’équilibre budgétaire. Pour Lévis, cela a signifié un manque à gagner de 3,1 M$. Pour ne pas augmenter le fardeau fiscal en 2015, la Ville avait retenu les trois mesures suivantes :

• Réduction du programme triennal d’immobilisations : 1,1 M$
• Réduction de sa masse salariale : 1,0 M$
• Utilisation de l’excédent de fonctionnements non affecté : 1,0 M$ 

« Malgré le maintien des compressions de 300 M$ pour l’ensemble du Québec, la Ville de Lévis mise énormément sur la reconnaissance de nos villes comme de véritables gouvernements de proximité, ce qui aura pour effet de retrancher au moins 25 000 heures de travail inutiles liées aux contrôles gouvernementaux », a déclaré monsieur Lehouillier. 

Le service de la dette
En 2016, le service de la dette (capital et intérêts) s’élèvera à 44,0 M$, soit une hausse de 2,1 M$. Cette variation est composée de l’augmentation de 1,7 M$ du remboursement en capital (30,1 M$ en 2016 par rapport à 28,4 M$ en 2015) et d’intérêts à la hauteur de 400 000 $. 

Les trois ratios de la politique de gestion de la dette de la Ville de Lévis sont respectés :

• Endettement sur la RFU : 2,29 % au 31 décembre 2014 (sous la moyenne des cinq grandes villes québécoises comparables de moins de 200 000 habitants, qui est de 2,93 %) ;
• Endettement par unité d’évaluation : 6 611 $ au 31 décembre 2014 (sous la moyenne des cinq grandes villes québécoises comparables de moins de 200 000 habitants, qui est de 7 670 $) ;
• Ratio du service de dette sur le budget de 17,9 % (sous la barre des 20 %). 

La gestion budgétaire, un exercice permanent et continu
La planification budgétaire est devenue, dès février 2014, un exercice continu et permanent qui a permis au conseil municipal la mise en place d’orientations et d’objectifs de réalisation axés sur les résultats en collaboration avec l’ensemble du personnel. Le comité des finances et des ressources humaines a tenu 20 séances de travail au cours de l’année 2015. 

Cet exercice rigoureux a permis au conseil municipal de mettre de l’avant, dans ce budget, des engagements attendus par la population lévisienne, notamment :

• Le maintien de la collecte des déchets une fois par semaine pendant la période estivale (instauré en 2014) ;
• L’inauguration en septembre 2015 du Complexe 2 glaces Honco dans le secteur Saint-Romuald ;
• L’augmentation du financement du transport en commun ;
• La poursuite des actions du Bureau de projets, instauré en 2014, pour accélérer les projets de développement ;
• La création de quatre postes de policiers à la Direction du service de police ;
• Le déploiement d’un plan d’action pour améliorer les percées visuelles ;
• La mise en place d’une gestion rigoureuse pour la vidange des boues des quelque 3 600 installations septiques présentes sur notre territoire, dans un souci de protection de l’eau ;
• Le paiement comptant pour la réfection des infrastructures routières. 

« Ce souci d’efficience, ce désir de s’ancrer sur les besoins et les préoccupations des citoyennes et des citoyens, cette rigueur et cette transparence demeurent notre marque de commerce, notre code de conduite », a conclu monsieur Lehouillier.

Pour en savoir plus sur la Ville de Lévis, consultez le ville.levis.qc.ca et le fil Twitter à l’adresse twitter.com/VilledeLevis.

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