Lévis, le 24 mai 2017. – Dans son rapport financier déposé hier, monsieur Marcel Rodrigue, directeur des finances et trésorier de la Ville de Lévis, indique un excédent des revenus sur les dépenses de 7,8 M$, soit 3,2 % d’un budget de 246,2 M$ pour l’année 2016. Cet excédent de fonctionnement est lié à des revenus nets additionnels de l’ordre de 3,6 M$ conjugués à des dépenses nettes moindres de 4,2 M$.

Plusieurs facteurs expliquent cet excédent budgétaire. D’abord, au chapitre des revenus, la vigueur exceptionnelle du marché immobilier a permis en 2016 d’engranger des revenus additionnels de 2,5 M$ en raison de revenus de taxes et de droits sur les mutations immobilières.

Au chapitre des dépenses, il faut noter un dépassement de 1,6 M$ à l’égard des opérations de déneigement qui a été atténué en puisant une somme de près de 900 000 $ dans la réserve financière dédiée à cette fin. Toutefois, des économies d’un peu plus de 1,2 M$ ont été réalisées à la suite de l’ajustement de la provision pour éventualités, de 1 M$ pour les frais de financement et près de 1 M$ à l’égard de la masse salariale. Finalement, grâce à la stratégie de réduction de carburants et du faible prix de ceux-ci, une économie de 327 000 $ a été réalisée.

Avec l’ajout de cet excédent de fonctionnement de 7,8 M$ pour 2016, l’excédent total de fonctionnement non affecté s’élève maintenant à 11,5 M$ au 31 décembre 2016, soit 4,7 % de notre budget 2016.

L’utilisation de notre excédent de fonctionnement en 2017
« Par mesure de prudence, l’utilisation de l’excédent de fonctionnement sera consacré prioritairement au renflouement, pour une somme de 5 M$, de nos réserves financières, notamment celle pour les opérations de déneigement à la suite du rigoureux hiver que nous venons de connaître. Le solde sera destiné aux dépenses non récurrentes qui subviendront en cours d’année et au paiement de certaines dépenses en immobilisations pour limiter notre endettement », a mentionné le maire de Lévis, monsieur Gilles Lehouillier. 

Le contrôle serré de nos dépenses
Selon le profil financier publié par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire en octobre 2016, Lévis se situe au premier rang des cinq grandes villes de moins de 200 000 habitants. Le ratio de nos dépenses par 100 $ de richesse foncière uniformisée s’établissait à 1,56 % au 31 décembre 2015 alors que la moyenne se situait à 2,12 %, soit 26 % de moins que la moyenne. Un an plus tard, notre ratio est maintenant de 1,57 %, ce qui devrait nous conférer à nouveau le premier rang à cet égard. « Ce ratio démontre que la Ville de Lévis dépense fort peu en fonction de sa richesse foncière », a déclaré le président du Comité des finances et des ressources humaines, monsieur Robert Maranda.

L’endettement et la valeur de nos actifs
L’endettement total net de la Ville de Lévis et de ses organismes (Société de transport de Lévis, Régie intermunicipale de gestion des déchets des Chutes-de-la-Chaudière et la Communauté métropolitaine de Québec) s’élève à 418 M$, en hausse de 32 M$ par rapport à l’an passé. Il faut mentionner toutefois que l’augmentation de 66 M$ de la valeur nette des actifs est plus élevée de 34 M$ par rapport à l’augmentation de la dette. Aussi, il faut rappeler qu’au 31 décembre 2015, pour l’endettement sur la richesse foncière uniformisée, la Ville de Lévis se situait au 1^er rang (des moins endettées) des cinq grandes villes de moins de 200 000 habitants.

En matière d’endettement, notre Ville respecte toujours les ratios qu’elle s’est fixés dans sa politique de gestion de la dette, soit :

• La part du service de la dette sur le budget ne devant pas excéder 20 % (17,9 % en 2016);
• L’endettement sur la richesse foncière uniformisée ne devant pas dépasser la moyenne de 2,91 % au 31 décembre 2015 des cinq grandes villes de moins de 200 000 habitants (Lévis : 2,43 % au 31 décembre 2016 et 2,30 % au 31 décembre 2015);
• L’endettement par unité d’évaluation devant être inférieur à la moyenne de 7 973 $ au 31 décembre 2015 des cinq grandes villes de moins de 200 000 habitants (Lévis : 7 437 $ au 31 décembre 2016 et 6 890 $ au 31 décembre 2015).

Des mesures concrètes pour contrôler l’évolution de la dette
Malgré une position enviable en regard de ces trois paramètres, la Ville de Lévis annonce ce soir son intention d’aller plus loin en se dotant d’un plan d’action visant à plafonner les emprunts nets pour les 10 prochaines années. Tel qu’il a été annoncé lors du budget déposé le 13 décembre 2016, les emprunts nets seront limités à 273,7 M$ au cours des cinq prochaines années. Pour les cinq années subséquentes, soit à compter de 2022, les emprunts nets seront plafonnés aux alentours de 50 M$. À partir des nouveaux plans directeurs élaborés qui constituent maintenant de véritables outils de gestion, la Direction générale prépare actuellement un plan décennal d’immobilisation qui servira de guide aux autorités municipales dans l’atteinte de ces objectifs.

Avec ce plan d’action, le conseil municipal vise à bien contrôler l’évolution de la dette tout en ne mettant pas en péril la mise à niveau nécessaire de nos infrastructures et en continuant d’investir dans des projets générateurs de revenus à court et moyen terme. Les investissements se feront en fonction des priorités du milieu avec des projets tels que le complexe aquatique, l’aménagement de 10 grands parcs urbains et l’interconnexion du réseau cyclable.

La richesse foncière uniformisée (RFU)
La richesse foncière uniformisée a connu en 2016 une augmentation de 400 M$ pour s’établir à 17,2 milliards (G$), en croissance de 2,4 % en comparaison avec 2015, ce qui démontre l’ampleur de la vigueur économique de Lévis. Au cours des quatre dernières années, la RFU de la Ville de Lévis a augmenté de 25,8 % par rapport à la moyenne de 20,1 % parmi les 10 grandes villes, ce qui place Lévis au premier rang à ce chapitre. Ainsi, depuis 2002, la richesse foncière uniformisée est passée de 4,7 G$ à 17,2 G$.

Un PTI respecté et réaliste
« Pour une troisième année consécutive, nous avons proposé à la population une approche réaliste et transparente dans la réalisation du programme triennal d’immobilisations 2016-2017-2018 à la hauteur de 308,8 M$ avec des emprunts nets de 167,8 M$. Il y a trois ans, le PTI 2013-2014-2015 s’élevait à 490 M$ et des emprunts nets de 341 M$ », a ajouté monsieur Robert Maranda.

Pour 2016, le conseil avait fixé des emprunts nets maximums à la hauteur de 53,9 M$. Grâce à notre gestion serrée combinée à une optimisation des subventions, nous avons terminé l’année avec des investissements de l’ordre de 93,5 M$ et des emprunts nets de 52,7 M$. « Dans les choix que nous avons dû faire, nous avons axé davantage notre action sur les services directs à la population, la pérennité de nos infrastructures et la nécessité de faire des choix judicieux dans nos investissements », a renchéri le président du Comité des finances et des ressources humaines.

« Je tiens à remercier sincèrement tous les membres du personnel de la Ville de Lévis pour leur importante contribution et leur collaboration essentielle à la réalisation de nos projets pour l’avenir de Lévis », a conclu monsieur Lehouillier.

Une journée dans la vie d’un citoyen
La population est toujours invitée à contribuer au projet Une journée dans la vie d’un citoyen en partageant ses commentaires ou suggestions au ville.levis.qc.ca. Pour en savoir plus sur la Ville de Lévis, consultez le ville.levis.qc.ca et le fil Twitter twitter.com/VilledeLevis.

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