Les milieux humides sur le territoire de la ville de Lévis

Le territoire de la ville de Lévis comprend une superficie importante de milieux humides, soit environ 115,6 km2 représentant 23 % du territoire. Parmi ces milieux, plusieurs présentent un caractère exceptionnel, telles que la Grande plée Bleue, la tourbière Sainte-Hélène et les grandes tourbières du secteur Saint-Étienne.

Qu’est-ce qu’un milieu humide ?

Les milieux humides constituent l’ensemble des sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer la nature du sol ou la composition de la végétation. En font partie les marais, les marécages, les tourbières et les étangs.

Les milieux humides offrent une panoplie de services écologiques :

  • Filtration de l’eau
  • Régulation des niveaux d’eau
  • Présence d’une importante biodiversité
  • Régulation de la température de l’eau
  • Séquestration de carbone
  • Qualité du paysage

Les types de milieux humides

Étangs : Les étangs peuvent être temporaires (vernaux) ou permanents. Les étangs permanents sont des surfaces recouvertes d’eau ayant une profondeur maximale de 2 m. Ils se composent de plantes aquatiques flottantes ou submergées et de plantes aquatiques émergées sur moins de 25 % de la superficie totale.

Marais : Les marais sont des milieux retrouvés le plus souvent en zone inondable. Les sols d’un marais sont recouverts d’eau durant la plus grande partie de la saison de croissance de la végétation. Ils se composent de plantes aquatiques émergentes, de type herbacée, d’arbres et d’arbustes.

Marécages : Les marécages peuvent se retrouver en zone inondable d’un cours d’eau ou dans des zones isolées du réseau hydrographique. Ils se retrouvent en milieu boisé où les arbres et arbustes composent plus de 25 % de la superficie totale. On y retrouve également des plantes aquatiques émergentes, de type herbacée.

Tourbières : Il existe deux types de tourbière, la tourbière ombrotrophe et la tourbière minérotrophe. Elles résultent d’un processus d’accumulation de couches organiques sur le sol et se caractérisent par la présence d’un sol organique excédant 20 cm d’épaisseur. Ce sont des milieux ouverts (sans arbres) ou boisés. La végétation basse est composée de sphaignes. Lorsque les arbres ayant une hauteur de plus de 4 m recouvrent 25 % et plus de la superficie de la tourbière, on parle de tourbière boisée.

Source : rappel.qc.ca/fiches-informatives/milieux-humides/

Conservation

Désirant atteindre l’objectif de conserver 30 % de son territoire d’ici 2040 et soucieux d’intégrer les préoccupations citoyennes soulevées dans le cadre de la vision 2040 aux développements de la Ville, le conseil de la Ville a, le 12 mai 2025, adopté des mesures de contrôle intérimaire visant plusieurs milieux humides du territoire.

En plus de ces mesures, l’encadrement légal relatif aux activités réalisées en milieux humides et hydriques comporte plusieurs lois et règlements, notamment la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ c Q-2) et les règlements en découlant.